Un nouveau scandale est venu s’ajouter à la longue série que cumule déjà la chaîne controversée GB News. Le 26 septembre dernier, le présentateur Dan Wootton et l’ancien acteur devenu activiste politique Laurence Fox discutent à l’antenne d’une journaliste ayant posté un contenu féministe sur le réseau social X (ex-Twitter). «Qui voudrait se taper ça ?», demande Fox à un Wootton tout sourire. La séquence a forcé la chaîne à se séparer de ses deux collaborateurs : un coup de projecteur malvenu sur son contenu, son influence et ses difficultés.
Complotisme, misogynie et racisme sous couvert de liberté d’expression
Voilà deux ans que GB News est apparu dans le paysage audiovisuel britannique, avec son logo aux couleurs de l’Union Jack et sa promesse de «ne pas suivre servilement l’agenda médiatique existant». Gratuite et en continu, la chaîne a été lancée avec l’ambition de corriger ce que ses fondateurs percevaient comme un penchant à gauche dans les médias – comprendre, sur la BBC. A ses débuts, en 2021, plusieurs grands noms du secteur la rejoignent et les premiers jours sont un mélange presque cocasse de problèmes techniques, d’amateurisme et de programmes intitulés Woke Watch ou Media Watch. Le fait qu’elle soit détenue par une entreprise nommée «All Perspectives» («Toutes les perspectives») résume le propos : tout en se faisant porte-étendard de la lib