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Guillaume Meurice, pousser le bouchon très loin

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L’humoriste, qui a baigné dans la culture de la presse satirique, trace très tôt son sillon de caricaturiste «bête et méchant». Malgré la polémique entourant sa blague visant Benyamin Nétanyahou, Guillaume Meurice a refusé toute prise de parole publique avant son retour à la radio dimanche 12 novembre.
Guillaume Meurice, lors d'un microtrottoir en novembre 2016. (Estelle Car/ANDBZ. ABACA)
publié le 12 novembre 2023 à 7h02

Paradoxalement, du pain bénit pour un humoriste. Si le rire est bien affaire de tension et de relâchement, Guillaume Meurice avait pas mal de matière avec laquelle jouer pour sa chronique sur France Inter ce dimanche 12 novembre. Depuis deux semaines, le débat public était à couteaux tirés autour de sa blague du «nazi sans prépuce» visant le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. «Merci aux auditeurs pour les messages de soutien. J’ai pas pu répondre à tout le monde, j’ai été pas mal occupé, c’est mon point commun avec la Cisjordanie d’ailleurs !», a lâché l’humoriste en préambule.

Après quinze jours durant lesquels se sont succédé accusations d’antisémitisme sur les réseaux sociaux, messages furibards d’auditeurs à la médiatrice de Radio France, saisines auprès de l’Arcom, menaces de mort contre l’humoriste, puis un avertissement lundi de sa patronne, Sibyle Veil, qu’il co