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Interview

Intelligence artificielle : «Certains dirigeants de médias s’interrogent sur l’intérêt de mentionner l’usage de l’IA dans leurs contenus»

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Intelligence artificielle (IA) : de la fascination à l'inquiétudedossier
A l’origine d’un groupe de discussion confidentiel regroupant des dirigeants de divers médias français, Max Leroy, spécialiste du numérique passé par le «New York Times» et «Politico», témoigne des préoccupations et des envies vis-à-vis de l’IA générative.
Au sommet sur l'intelligence artificielle, au Grand Palais à Paris, le 10 février. (Eliot Blondet/Abaca)
publié le 21 février 2025 à 10h49

En se rendant aux nombreuses conférences sur les médias et leur futur face à la question de l’intelligence artificielle, Max Leroy, spécialiste du numérique passé par les équipes produit du New York Times ou de Politico, observait un certain décalage. Un hiatus, entre les postures publiques des dirigeants de médias, toujours hyper enthousiastes, et leurs craintes et interrogations en privé face à cette révolution technologique. De ce décalage est donc née l’idée d’un espace de discussion, un groupe confidentiel baptisé Media Off-Site, dans lequel ces dirigeants peuvent partager leurs points de vue et leurs expériences sur la transformation numérique de leurs médias. Une quinzaine de cadres issus de la presse nationale, de l’audiovisuel, voire du podcast – dont les identités restent donc préservées – se retrouvent ainsi dans ce «club» (à but non lucratif) cofondé avec le studio Médianes, jeune structure qui accompagne fondateurs et fondatrices de médias.

Deux semaines après le sommet sur l’intelligence artificielle, et à l’heure où le New York Times encourage un usage assez large de l’IA générative dans sa rédaction,