Deux jours de grève pour un premier petit pas vers l’apaisement. Après deux non-parutions, le mouvement social entamé samedi 3 mai à l’imprimerie de la Provence a été interrompu lundi soir en Assemblée générale par les salariés. Ce mardi, le quotidien régional a bien été imprimé pendant la nuit et vendu en kiosque. Les grévistes, menés par la CGT, ont obtenu auprès de la direction du journal la suspension du plan social qui prévoyait la suppression de 72 emplois dont 51 de l’actuelle imprimerie, située sur le site historique de la Provence, dans le XVe arrondissement de Marseille.
«La direction de la Provence a annoncé ce [lundi] la suspension du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) dévoilé le 29 avril. Ce geste marque une volonté d’ouverture au dialogue, dans un climat social particulièrement tendu», écrit la Fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication CGT (Filpac-CGT) dans un communiqué publié mardi matin disant «suspendre le mouvement de grève entamé ce week-end».
«La tension reste forte»
Mais si la grève et le plan social sont interrompus, «la tension reste forte