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L’Arcom saisie après une émission polémique de «l’After foot» sur RMC évoquant les «dérives communautaristes et islamistes» dans le foot

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Aux yeux de nombreux auditeurs, l’émission phare de RMC du 3 avril, qui abordait le sujet du prosélytisme dans le sport, a manqué de contradictions face aux propos tenus notamment par la députée Renaissance Caroline Yadan. Saisi, le régulateur de l’audiovisuel s’apprête à lancer une instruction, a appris «Libé» ce mercredi 9 avril.
Bien qu'absent le soir de la polémique, le présentateur historique de «l’After foot», Gilbert Brisbois, a présenté des excuses aux auditeurs lors de l’émission du dimanche 6 avril. (Alain Mounic/PRESSE SPORTS)
publié le 9 avril 2025 à 20h57

L’After foot de RMC, l’une des émissions de foot les plus populaires en France, essuie de vives critiques depuis la diffusion d’un débat le 3 avril vers 23 heures portant sur les «dérives communautaristes et islamistes dans le sport». Plusieurs auditeurs ont reproché à «l’émission qui dit tout haut ce que le monde du foot pense tout bas» de n’avoir pas assez apporté de contradiction aux intervenants qui invoquaient la généralisation de l’entrisme islamiste sur les terrains amateurs.

Sébastien-Abdelhamid, personnalité influente du monde du foot et chroniqueur à Clique, l’émission de Mouloud Achour sur Canal +, a notamment dénoncé sur son compte X les propos tenus sur le plateau de RMC : «Ce qui s’est passé il y a quelques jours, c’est pour certains la goutte de trop, pour moi c’est une honte. Nous avons le droit de ne pas être d’accord, de débattre mais JAMAIS en stigmatisant qui que ce soit, jamais en donnant la parole à la haine.» Contactée par Libération ce mercredi 9 avril, l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, affirme avoir «reçu des saisines» de la part d’auditeurs et s’apprête à «instruire la séquence en question».

Méthodologie critiquée

Plusieurs intervenants sont mis en cause, à commencer par l’invitée spéciale de l’After foot ce soir-là, la députée Renaissance Caroline Yadan. Dans l’émission, l’élue macroniste pointe à gros traits certaines pratiques de sportifs de confession musulmane. «On les connaît, il y en a qui prien