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Licenciement de Guillaume Meurice : un jour d’après mouvementé à France Inter

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Avec le départ de Thomas VDB, la démission d’un autre humoriste et une réunion houleuse entre la directrice Adèle Van Reeth et ses équipes, les répercussions du limogeage du chroniqueur se sont encore fait sentir mercredi 12 juin au sein de la station.
Adèle Van Reeth observe l'émission de Charline Vanhoenacker «C'est le grand dimanche soir», à la Maison de la radio à Paris le 3 septembre. (Denis Allard/Opale)
publié le 13 juin 2024 à 9h22

C’est un échange tendu qui s’est déroulé pendant une heure, vers 14 heures mercredi 12 juin, dans le studio 621 de la Maison ronde. La patronne de France Inter Adèle Van Reeth avait proposé aux salariés de la station de revenir sur le licenciement, la veille, de Guillaume Meurice par la direction de Radio France pour «déloyauté répétée». «Je sais que cela suscite beaucoup d’émotion et soulève de nombreuses questions», avait écrit Adèle Van Reeth à ses équipes mardi. Depuis le début de la mise à pied de l’humoriste début mai pour avoir répété sa blague polémique sur Benyamin Nétanyahou, elle s’était abstenue de se prononcer sur le sujet pour ne pas perturber la procédure. Là, c’était alors l’occasion d’échanger à bâtons rompus, notamment pour assurer que la «liberté d’expression et l’humour ne seront jamais remis en cause à l’antenne de France Inter», fait savoir un proche de la direction.

En face, une centaine de salariés d’Inter, journalistes, producteurs et productrices (dont Fabienne Sintès et Rebecca Manzoni qui ont pris la parole), techniciens, certains très remontés. L’échange a alors tourné au «dialogue de sourds», comme l’indiquent à Libération plusieurs témoins. «Les arguments de la direction, sur le fait que Guillaume Meurice est viré pour déloyauté et