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Martin Ajdari, un nouveau président de l’Arcom au CV clair-obscur

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Choisi par Emmanuel Macron pour diriger le régulateur de l’audiovisuel et approuvé d’une courte majorité au Parlement, l’ex-dirigeant de France Télévisions et Radio France est vu comme «sérieux et bosseur», mais sa condamnation en 2020 pour des contrats passés sans appel d’offres fait tache.
Martin Ajdari à Paris le 18 décembre 2024. (Xose Bouzas/Hans Lucas)
publié le 2 février 2025 à 6h00

C’est désormais vers lui que tout le monde se tournera dès que se posera la question : «Mais que fait l’Arcom ?» Martin Ajdari, 56 ans, récupère à partir de ce dimanche 2 février et pour six ans la présidence de l’autorité indépendante de régulation de l’audiovisuel et du numérique. Indépendante, même si cette nomination se fait sur proposition du président de la République : le haut fonctionnaire, récent directeur adjoint de l’Opéra de Paris, était le choix d’Emmanuel Macron, qui avait suggéré son nom fin novembre. Sa candidature a ensuite été validée courant décembre par l’Assemblée nationale et le Sénat. Il succède donc à Roch-Olivier Maistre, nommé en 2019 et qui aura participé à la transformation du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en Arcom pour un mandat mouvementé, achevé par le retrait des fréquences de C8 et NRJ12 et une renumérotation complexe des chaînes de la TNT. Celui-ci a déclaré voir en la nominati