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«Ni Bolloré ni précarité» : au «Parisien», la rédaction se mobilise pour alerter sur sa situation

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Une centaine de journalistes du quotidien se sont réunis ce lundi 22 septembre devant les locaux du journal à Paris, pour protester contre des suppressions de postes et les rumeurs de vente de leur titre.

Mobilisation de salariés du quotidien dans le XVe arrondissement de Paris, le 22 septembre 2025. (Albert Facelly/Libération)
Publié le 22/09/2025 à 17h24

«17 CDI, c’est pas du luxe», «Ni Bolloré ni précarité, le Parisien doit embaucher» ou encore «le Parisien, il vaut mieux l’avoir en journal», référence à une pub des années 2000 pour le titre… La grosse centaine de journalistes du Parisien / Aujourd’hui en France rassemblée ce lundi matin sur le parvis du 10, boulevard de Grenelle dans le XVe arrondissement de Paris, où se situent leurs locaux, avaient sorti les banderoles pour manifester leur mécontentement face à leur situation.

La cause de leur colère envers leur actionnaire, le groupe de luxe LVMH et son PDG Bernard Arnault, est double et possiblement liée : 17 non-remplacements de salariés partants dans le cadre d’une réorganisation de la rédaction (malgré d’initiales promesses d’embauches par leur direction), et, surtout, des rumeurs de vente au milliardaire conservateur réactionnaire Vincent Bolloré qui bruissent dans la presse depuis l’été. Après plusieurs assemblées générales et une