Une «erreur de jeunesse», voire l’appel du «chant des sirènes», comme l’estiment plusieurs députés Renaissance ? Ou une manœuvre réfléchie «pour avoir ses 2 millions de vues sur Internet», selon un autre élu de la majorité ? L’apparition polémique du député Quentin Bataillon, président Renaissance de la commission d’enquête sur la TNT, sur le plateau de Touche pas à mon poste mardi soir – où il a critiqué Yann Barthès, qu’il a auditionné fin mars, en le jugeant «arrogant» – était critiquée de toute part à l’Assemblée mercredi. D’abord dans son propre groupe parlementaire. Les boucles Telegram ont chauffé : «Il doit faire un communiqué d’excuses, explique un membre du bureau du groupe Renaissance à l’Assemblée. En interne et en externe, tout le monde lui tombe dessus. C’est un raz-de-marée. C’est dommage, il a presque flingué la commission d’enquête où il a fait un super boulot.»
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Passage chez Hanouna, critique de Barthès… Quentin Bataillon, le bon élève qui trébuche
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Le député Renaissance, président de la commission d’enquête sur le renouvellement des fréquences TNT, s’est attiré de nombreuses critiques, y compris dans son camp, après son passage dans «TPMP». Plutôt discret, le jeune trentenaire précoce en politique avait notamment été attaché parlementaire de l’eurodéputé Jérôme Lavrilleux, l’un des protagonistes de l’affaire Bygmalion.
Le président de la commission d'enquête sur le renouvellement des fréquences TNT, Quentin Bataillon, était invité mardi sur le plateau de «TPMP», présentée par Cyril Hanouna sur C8. (Denis Allard/Leextra)
Publié le 04/04/2024 à 9h25, mis à jour le 04/04/2024 à 10h23
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