«La procédure suit son cours», confie, avec une pointe d’ironie, Guillaume Meurice à Libération ce mercredi 22 mai. Après son entretien avec la direction des ressources humaines de Radio France jeudi, l’humoriste va, selon nos informations, voir son cas étudié lors d’une commission de discipline le 30 mai à 14h30. Soit le chemin vers la sanction la plus lourde à l’encontre du salarié, pouvant aller jusqu’à une rupture anticipée du contrat de travail «pour faute grave», selon le détail de sa convocation consulté par l’AFP. «Aucune décision définitive de sanction» ne sera «notifiée moins de deux jours ouvrables après la tenue de la commission» et l’humoriste pourra demander «au cours de la réunion (…) que ce délai minimum soit augmenté à huit jours calendaires», est-il précisé. Dans l’éventail des possibilités qui s’offrait à Radio France, l’entretien de jeudi pouvait ainsi conduire à un abandon de la procédure, un blâme, une mise à pied de plusieurs semaines avec suspension de salaire, ou jusqu’à une commission de discipline pour trancher sur un éventuel licenciement. La commission de discipline se tiendra entre la direction de Radio France, Guillaume Meurice et le délégué syndical SUD Benoît Gaspard qui l’accompagne, avec
Info Libé
«Prépucegate» : une commission de discipline convoquée pour Guillaume Meurice pour étudier un éventuel licenciement
Article réservé aux abonnés
Guillaume Meurice à Paris, le 3 septembre 2023. (Denis Allard/Leextra.Opale)
par Adrien Franque
publié le 22 mai 2024 à 10h49
Dans la même rubrique