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Fusion

Rachida Dati tape sur l’audiovisuel public et critique «un vieillissement du public»

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Pour justifier son projet de loi sur la fusion de l’audiovisuel public et répondre aux adversaires de la réforme, la ministre de la Culture a, à l’issue du Conseil des ministres, fustigé le vieillissement du public et l’élitisme de ces médias.
Prisca Thevenot et Rachida Dati à la sortie du Conseil des ministres, le 31 mai à Paris. (Stephane de Sakutin/AFP)
publié le 31 mai 2024 à 17h50

Pourquoi le gouvernement veut-il fusionner les médias audiovisuels publics ? Pour Rachida Dati, la réponse est claire. Parce que leur public est trop vieux. Et aussi qu’ils «ne s’adressent qu’à une catégorie, pour ne pas dire à un club». Et que les jeunes ne regardent plus la télé. Et qu’ont disparu le «patrimoine culturel commun» de l’ORTF et ses grandes émissions populaires. Une série d’arguments cités vendredi par la ministre de la Culture, à l’issue du Conseil des ministres, pour justifier son projet de loi sur la fusion de l’audiovisuel public.

Son apparition surprise devant la presse visait surtout à répondre aux adversaires de la réforme, qui viennent de lancer une pétition signée par 50 personnalités des syndicalistes Sophie Binet et