Une polémique qui n’en finit plus : celle de la nomination du nouveau chef du service politique de France Télévisions, Cyril Graziani, réputé proche d’Emmanuel Macron. Mercredi, la défense de cette nomination par Roselyne Bachelot, à l’Assemblée nationale, a produit l’effet inverse de celui escompté. Au moment d’intervenir sur le sujet lors des questions au gouvernement, la ministre de la Culture a voulu éteindre l’incendie en affirmant tout d’abord que le «gouvernement n’a absolument interféré d’aucune manière» dans la nomination de Graziani. Puis de se lancer dans un plaidoyer des qualités de ce «journaliste, enquêteur, grand reporter parfaitement connu pour son intégrité et ses qualités professionnelles». «J’ai toute confiance en M. Cyril Graziani pour remplir avec le maximum de ses qualités professionnelles cette tâche», conclut-elle.
Nouveau rédacteur en chef du service politique de France télévisions : "Le gouvernement n'a absolument interféré d'aucune manière avec la nomination de M. @cyrilgraziani", déclare @R_Bachelot.#DirectAN #QAG pic.twitter.com/lMcoBg5fqA
— LCP (@LCP) March 16, 2021
C’est peu dire que l’intervention est mal passée auprès de la rédaction de France 2. Vendredi, la Société des journalistes de la chaîne a ainsi adressé une lettre ouverte à Roselyne Bachelot. «Nous nous étonnons que la ministre de la Culture que vous êtes se soit permis, devant la représentation nationale, de juger des “qualités professionnelles” d’un journaliste afin de légitimer sa nomination», indique le communiqué, intitulé «Madame la Ministre, les journalistes de France Télévisions n’ont pas besoin de votre approbation». Sur le cas Graziani, la SDJ reste prudente, expliquant qu’«annoncer un changement à la tête d