La lettre envoyée ce lundi 13 janvier est signée par 106 organisations liées au journalisme – ONG, syndicats, médias, sociétés de journalistes – et se trouve adressée au Premier ministre François Bayrou ainsi qu’à quatre ministres conjointement : Rachida Dati (Culture), Bruno Retailleau (Intérieur), Gérald Darmanin (Justice) et Sébastien Lecornu (Armées). Son objet ? Cette missive, portée notamment par Reporters sans frontières, le média Disclose, le Fonds pour une presse libre, le Syndicat national des journalistes (SNJ) et l’ONG pour les droits humains Sherpa demande au gouvernement de revoir la loi Dati de 2010 sur la protection du secret des sources. Une avancée à l’époque, mais qui comportait aussi quelques dangereux trous dans la raquette ayant pu porter atteinte aux sources des journalistes.
En ce sens, la semaine qui arrive s’annonce décisive : vendredi 17 janvier, Ariane Lavrilleux est convoquée devant le tribunal de Paris et pourrait potentiellement être mise en examen pour «appropriation et divulgation d’un secret de la défense nationale». Les suites des événements de septembre 2023, quand des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI)