Pour protester contre la mise à pied de Guillaume Meurice, mais aussi contre un remaniement des grilles perçu comme «une casse sociale» et une menace sur des émissions emblématiques, le tout sur fond de projet de réforme de l’audiovisuel public, les six grands syndicats de Radio France (CGT, CFDT, FO SNJ, SUD, Unsa) ont appelé à une grève dimanche de minuit à minuit. Dimanche, jour de l’émission de Charline Vanhoenacker. Un mouvement pour «la fin de la répression de l’insolence et de l’humour», pour «la défense du personnel contre toute forme de pression et de dénigrement extérieurs», pour «la préservation de l’identité et de la singularité de ses chaînes», écrivent les syndicats. «En particulier sur France Inter, dont la marque de fabrique est l’insolence et la liberté de ton depuis la fin de l’ORTF, des menaces pèsent sur des émissions populaires… Dans quel but ? Pour répondre aux injonctions des puissances publiques, de groupes privés ?»
C’est la suite de la réunion qui s’est tenue lundi soir, lorsque la directrice de France Inter, Adèle Van Reeth, a rencontré le bureau de la Société des producteurices de la chaîne (SDPI). Une réunion avec les voix de l’antenne initialement prévue le 16 mai, mais avancée de dix jours face au tumulte qui s’est emparé de la station dep