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Vincent Bolloré devant les députés : avec l’IVG, deux «libertés» se «heurtent», dont celle «des enfants à vivre»

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Le milliardaire breton et actionnaire de référence de Vivendi a été auditionné ce mercredi 13 mars après-midi par les députés de la commission d’enquête sur les fréquences TNT. En question : ses chaînes CNews et C8, dont l’autorisation de diffusion arrive à son terme.
Vincent Bolloré, ce mercredi 13 mars 2024 à l'Assemblée nationale, à Paris. (Denis Allard/Libération)
par Adrien Franque et Photo Denis Allard
publié le 13 mars 2024 à 16h50
(mis à jour le 13 mars 2024 à 19h55)

Si commenté, mais si peu souvent interrogé : la présence de Vincent Bolloré devant les députés de la commission d’enquête sur le renouvellement des fréquences TNT, ce mercredi 13 mars, en sa qualité de propriétaire des chaînes CNews et C8, notamment, faisait figure d’événement. Il y a deux ans, en janvier 2022, sa venue devant une autre commission d’enquête, celle sur la concentration des médias, au Sénat, avait tourné au show lunaire, Bolloré s’amusant à jouer au naïf devant un parterre d’élus mollassons. Depuis, C8 et CNews ont continué d’enchaîner les réprimandes de l’Arcom, l’Autorité de régulation des médias. Encore mardi, avec notamment une «mise en garde» après que Pascal Praud a fait un lien, en septembre, entre les punaises de lit et l’immigration.

Rejouant le rôle du patron débonnaire, pas toujours certain de ce qu’il se passe dans son groupe, le milliardaire n’a pas déçu. Il en a aussi profité pour étaler ses convictions religieuses : une heure environ après avoir prêté serment, tout sourire devant une quinzaine de photographes, le voilà qui livre spontanément le fond de sa pensée sur la question de l’avortement. Pour ce catholique pratiquant, deux «libertés» se «heurtent», dont celle «des enfants à vivre», l