Retrouvez dans notre dossier tous les articles du «Libé des animaux» consacré à leur actualité.
«Plus d’un Français sur deux est propriétaire d’un animal de compagnie.» Cette conclusion de l’enquête commandée à la société Kantar a dû réjouir la Fédération des fabricants d’aliments pour chiens, chats, oiseaux et autres animaux familiers (Facco). Si la population des chiens reste plutôt stable, celle des chats a augmenté de 6,6% en deux ans. Selon GFK Market Intelligence France, les revenus tirés en 2020 de la vente de nourriture pour chiens et chats dans les réseaux spécialisés ont augmenté de 13,7 % pour un chiffre d’affaires de 714 millions d’euros. En supermarchés (50% du marché), l’augmentation a été de 4,2% en un an, pour atteindre 2,13 milliards d’euros, d’après les données de l’analyste NielsenIQ, à la mi-septembre. Avec une nouveauté depuis cinq ans : l’arrivée d’offres haut de gamme vendues directement sur Internet.
Si le marché est toujours dominé par les groupes industriels historiques – Purina de Nestlé (Friskies, Pro Plan, Purina One), Mars (Pedigree, Whiskas, Royal Canin, Frolic), ou l’espagnol Affinity (Ultima Nature) et Hills pour la gamme vétérinaire –, les digital native vertical brands (DNVB, des marques 100% numériques qui suppriment les intermédiaires) se font une place. «Quasi inexistants il y a cinq ans, les sites de marques [de ven