L’accident avait été éclipsé par les attentats du 13 novembre 2015 au Bataclan, dans des restaurants du Xe et XIe arrondissement de Paris et à Saint-Denis. Le lendemain, le 14 novembre, à 15h04, une rame de TGV comprenant huit voitures sort de la voie à une vitesse de 243 km/h. 11 des 53 passagers meurent, 42 sont blessés. Au procès qui s’ouvre ce lundi au tribunal correctionnel de Paris – et jusqu’au 16 mai –, blessés, familles ou amis de victimes se sont portées partie civile et demanderont réparation pour les dommages qui leur ont été causés.
Des premiers éléments de l’enquête, il ressort que le convoi a déraillé parce qu’il a abordé un virage à une vitesse trop élevée. Tout l’objet de l’instruction – qui a duré près de six ans – a été de déterminer les responsables de cet accident intervenu alors que le TGV n’était pas en service commercial mais dans une phase d’essais, avant la mise en service d’un dernier tronçon de la ligne à grande vitesse reliant Paris à l’est du pays. Trois entreprises et trois personnes physiques ont été mises en examen pour «blessures et homicides involontaires par maladresse, négligence ou manquement à une obligation de sécurité» par les jug