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Ne jamais coucher au bureau : cette loi d’airain du monde de l’entreprise, le plus souvent non dite, était inscrite entre les lignes dans le «code de bonne conduite de Nestlé». Laurent Freixe, le directeur général du géant suisse de l’agroalimentaire, en a fait les frais : nommé il y a tout juste un an aux commandes de la multinationale, ce Français de 63 ans a été brutalement viré lundi 1er septembre pour cause de «relation amoureuse non déclarée avec une subordonnée directe». «C’était une décision nécessaire. Les valeurs de Nestlé et une bonne gouvernance constituent les fondations solides de notre entreprise», a justifié le président du conseil d’administration du groupe, Paul Bulcke, en mettant en avant «une infraction au code de bonne conduite professionnelle de Nestlé». Un libellé qui est une tartufferie en soi, au regard