Même l’éditorialiste de l’austère Bloomberg News avouait qu’il aurait voulu être dans un «trou de souris» («a fly on the wall» en VO) pendant cette épique réunion de la Réserve fédérale. Dans un trou de souris, pour mieux observer l’éléphant dans la pièce : l’effet de huit mois de pressions odieuses de Donald Trump sur la plus influente banque centrale au monde, garante par son indépendance à la fois de la stabilité des prix, et de la protection de l’emploi ; et sur son choix final, entre une baisse des taux énorme et dangereuse de plus d’un ou deux points réclamée par le président pour assurer son «âge d’or économique», ou la prudence face aux risques d’inflation attisés par la furie de droits de douane de la Maison Blanche.
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Emploi en berne, forte inflation… Aux Etats-Unis, malaise sur l’économie
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Mise sous pression depuis des mois par Donald Trump, la réserve fédérale américaine a très légèrement baissé ses taux mercredi 17 septembre. Le contexte économique commence à inquiéter outre-Atlantique sur fond d’inflation en hausse et de ralentissement du marché de l’emploi.
Des images de Donald Trump sur un bureau de la Bourse de New York, le 15 septembre 2025. (Timothy A.Clary/AFP)
Publié le 18/09/2025 à 7h51
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