Le Premier ministre a dit mardi 15 juillet lors de sa conférence de presse que l’Etat et ses opérateurs seraient mis à contribution dans les 43,8 milliards d’euros d’effort annoncés pour l’an prochain, à hauteur de 10 milliards d’euros par rapport à la progression prévue de leurs dépenses. Mais François Bayrou est resté flou sur le sort budgétaire qu’il comptait réserver à chacun des ministères dans le projet de loi de finances (PLF) 2026 qui sera présenté au Parlement à l’automne.
A 23h59 dans la nuit de mardi à ce mercredi 16 juillet, Bercy a transmis le détail aux parlementaires, juste à temps pour rester dans les délais constitutionnels. Ces derniers prévoient la communication du document budgétaire récapitulant les plafonds de dépenses du prochain PLF le 15 juillet au plus tard. Ce «tiré à part» prévoit de faire passer les dépenses de l’Etat (administrations publiques centrales) et de ses opérateurs de 660 à 682 milliards d’euros l’an prochain. «Un effort majeur de maîtrise des dépenses du budget de l’Etat», met en avant le document. Certaines dépenses sont obligatoires, comme la charge de la dette, qui augmenterait de 8 milliards d’euros. Quant au prélèvement sur recettes pour payer la contribution à l’Union européenne, sa hausse sera de 5,7 milliards d’euros – soit moins