Une nouvelle douche froide. L’exécutif, qui vante la résistance de l’économie française, même si la dernière statistique du chômage a commencé à craqueler le vernis, se retrouve de plus en plus isolé dans son optimisme à toute épreuve. Déjà le Haut conseil des finances publiques et les économistes de L’observatoire de macroéconomie du Centre pour la recherche économique et ses applications avaient émis de sérieux doutes sur le réalisme des prévisions du gouvernement. Cette fois, l’eau glacée est apportée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), peu suspecte d’anti-macronisme – elle avait, par exemple, en mars appelé le gouvernement à «rester sur sa ligne» à propos de la réforme des retraites alors largement contestée dans la rue.
Dans ses perspectives économiques présentées ce mercredi, l’OCDE table pour 2024 sur une croissance du PIB de seulement 0,8 % et de 1,2 % en 2025. Loin des chiffres inscrits dans la loi de programmation de