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Economie

Pourquoi Michelin ferme des usines malgré des résultats financiers records

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Dix jours après l’annonce de la fermeture des sites de Cholet et de Vannes, les syndicats s’interrogent sur la stratégie industrielle et économique de l’entreprise. De son côté, la direction avance notamment des prix de l’énergie trop élevés et une concurrence accrue venue d’Asie.
Des délégations de tous les sites français se sont rassemblées le 13 novembre devant le siège du groupe Michelin pour dénoncer la fermeture des usines de Cholet et de Vannes. (Olivier Chassignole/AFP)
publié le 14 novembre 2024 à 11h46

Il y a dix jours, Michelin annonçait la fermeture de deux usines à Cholet et à Vannes, entraînant plus de 1 250 suppressions de poste d’ici 2026. Les syndicats s’alarmaient depuis des mois sur la situation des sites concernés et la CFE-CGC de l’entreprise a dénoncé «un sentiment de trahison chez les salariés qui ont appris la fermeture de leurs usines par la télé ou la radio». Surtout, le couperet social est tombé après une année de résultats économiques records pour la boîte et avant ceux d’une année 2024 qui devraient être quasiment aussi bons. «L’entreprise doit s’adapter en permanence et dans le bon timing. Si nous n’avions pas fait ces choix-là sur Cholet et Vannes, nous l’aurions peut-être fait dans cinq à dix ans, mais à des niveaux très élevés», fait valoir un porte-parole de Michelin auprès de Libération. Pas de q