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Décryptage

Agriculteurs, clubs de jeux, titres-restaurant… Les mesures prévues au 1er janvier 2025 que le gouvernement Barnier a entraînées dans sa chute

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Gouvernement Bayroudossier
Avec la censure du gouvernement le 4 décembre, de nombreux projets de lois ont été abandonnés tandis que des dispositifs qui devaient entrer en vigueur au 1er janvier 2025 sont bloquées. «Libé» fait le point sur ce qui change ou non en raison de la crise politique.
Pour les salariés du privé, l'obligation de prise en charge de leur abonnement de transport par l'employeur va retomber à 50 %, contre 75 % auparavant. (Miguel Medina/AFP)
publié le 12 décembre 2024 à 6h42
(mis à jour le 30 décembre 2024 à 20h53)

Pendant que les retraités et les abonnés à l’électricité ont été préservés par la censure du gouvernement Barnier, d’autres perdent au moins momentanément leurs avantages fiscaux. Ils sont recensés dans une liste, qui d’ordinaire n’intéresse que ceux qui préparent le budget, une poignée de lobbyistes attachés à la préservation de leurs intérêts, de fiscalistes aux aguets des changements, ou encore ceux qui rêvent de profiter de l’occasion pour faire le ménage dans l’empilement de dispositifs fiscaux. Cette année, en l’absence de loi de finances et de loi de financement de la Sécurité sociale, l’intérêt pour les dispositifs qui expirent le 31 décembre 2024 dépasse ces quelques cercles. Faute de cadre légal, tous tomberont à cette date.

Le projet de loi de finances spéciale, une procédure d’urgence que le gouvernement renversé il y