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Reconduit en juillet, Pierre Moscovici confirme qu’il quittera bien la présidence de la Cour des comptes plus vite que prévu

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Alors qu’il fait l’objet d’une fronde en interne en raison du recul de la limite d’âge, le premier président de la Cour doit passer la main neuf mois avant la fin prévue de son mandat. La France a proposé sa candidature à la Cour des comptes européenne.

Pierre Moscovici à la Cour des comptes, à Paris, le 16 septembre 2025. (Guillaume Baptiste/AFP)
ParDamien Dole
Journaliste - Economie
Publié le 17/09/2025 à 19h19, mis à jour le 18/09/2025 à 17h32

Selon nos informations, Pierre Moscovici a annoncé en interne ce mercredi 17 septembre qu’il pourrait quitter la Cour des comptes d’ici la fin de l’année, soit quelques mois avant la fin de son mandat, prévue en septembre 2026. Un départ qui pourrait ne pas être lié à une possible entrée au gouvernement de Sébastien Lecornu, mais plutôt à sa possible arrivée à la Cour des comptes européenne, si Emmanuel Macron proposait bien son nom. Ses pairs à Luxembourg pourraient même l’élire, pour un mandat renouvelable de trois ans, en tant que «primus inter pares (premier parmi ses pairs)» au sein de l’institution européenne.

Ce matin, sur France Inter, l’ancien ministre de l’Economie refusait de commenter ces informations. Dans un courrier envoyé en interne, Pierre Moscovici confirme que Paris propose sa candidature «en qualité de nouveau membre français de la Cour des comptes européenne». Ce qui doit être soumis au Parlement européen et au Conseil à l’automne, avec une nomination qui pourrait alors intervenir à partir du 1er janvier 2026. «En janvier, je partirai fier d’avoir été à la tête d’une institution et d’un collectif exceptionnels», ajoute-t-il.

Mais est-ce l’opportunité d’obtenir un poste qui lui permet de travailler quelques années de plus qui a poussé Moscovici à partir plus vite que prévu ? Ou bien