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Automobile

Renault estime «avoir retrouvé sa place» après une année 2024 sur les chapeaux de roues

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L’an dernier, le groupe au losange a vu son chiffre d’affaires bondir de 7,4 % à plus de 56 milliards d’euros et ses marges progresser. Une performance sur un marché automobile en berne et alors que son grand concurrent Stellantis est dans la tourmente. En 2025, Renault et Dacia vont accélérer l’électrification de leurs gammes.
En 2024, Renault affiche un chiffre d’affaires en hausse de 7,4 % par rapport à 2023. (Nathalie Vu-Dinh/Hans Lucas.AFP)
publié le 20 février 2025 à 13h21

C’est devenu rare un patron heureux «dans le moment un peu rock’n’roll que traverse le monde automobile». Celui de Renault, Luca de Meo, qui présentait tout sourire ce jeudi 20 février les résultats financiers de son entreprise pour l’année 2024, appartient manifestement à cette catégorie. Et pour cause. Nommé il y a cinq ans à la tête du losange pour redresser la barre après l’énorme scandale déclenché par l’affaire Carlos Ghosn, l’élégant quinquagénaire italien venu de chez Fiat et Volkswagen a tenu toutes les promesses de sa fameuse «Renaulution». Alors que la plupart des géants de l’automobile patinent entre ventes en berne, pression toujours plus forte des normes anti-CO2, inquiétude pour l’emploi et actionnaires en rogne – une accumulation de vents contraires qui a coûté sa place au tout-puissant patron de Stellantis Carlos Tavares –, le groupe Renault a enregistré l’an dernier «des résultats records». «Renault a retrouvé sa juste place : nous sommes repassés de la 5e à la 3e pos