Tourner la page des voitures les plus polluantes et du «dieselgate» qui n’a pas épargné le losange, comme de l’affaire Carlos Ghosn qui a éclaboussé l’image du groupe avec les dérives de gestion présumées de l’ancien PDG aujourd’hui réfugié au Liban. Renault s’est offert un nouveau directeur général débauché chez le concurrent de toujours, le groupe Volkswagen : Luca de Meo a promis une «Renaulution» pour faire du groupe «un leader dans l’électrification». Et il aime à se définir comme «un bagnolard» afin de montrer qu’il croit plus que jamais dans cette industrie qui doit aujourd’hui se réinventer dans la voiture électrique. L’objectif annoncé par De Meo ce mercredi matin lors d’une conférence de presse intitulée «Renault eWays» se veut de fait très ambitieux : «Nous nous préparons à avoir 90 % de ventes de véhicules électriques en 2030», a indiqué dès les premières minutes de son intervention le patron de Renault, alors que la fin de la production des moteurs à explosion, sous la pression des nouv
Virage
Voiture électrique : Renault les doigts dans la prise
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La fin de la production des moteurs à explosion, sous la pression des nouvelles normes anti-CO2, doit intervenir en 2035 en Europe. Renault veut vendre 90% de véhicules électriques en 2030 (Jacques Demarthon/AFP)
par Franck Bouaziz
publié le 30 juin 2021 à 16h30
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