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Désorganisation

Sabotage des lignes TGV : la SNCF plonge dans un long week-end de perturbations

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Le transporteur ferroviaire a été victime d’incendies sur trois postes techniques situés sur des lignes à grande vitesse. Les trois quarts du réseau - nord, ouest et est - sont touchés. Une enquête a été ouverte.
Des cheminots et des policiers sur le site où le réseau grande vitesse de la SNCF a été attaqué à Croisilles (Pas-de-Calais), le 26 juillet 2024. (Brian Snyder/REUTERS)
publié le 26 juillet 2024 à 15h17
(mis à jour le 26 juillet 2024 à 20h05)

Jamais la SNCF n’avait connu de tels actes de sabotage simultanés. Dans la nuit du jeudi 25 juillet à ce vendredi 26 juillet, à l’aube du premier jour des Jeux olympiques, quatre postes de signalisation de lignes à grande vitesse ont été la cible d’attaques incendiaires. Trois ont été mis hors d’usage. En revanche, celui de Vergigny dans l’Yonne, qui contrôle la ligne sud-est, a été sauvé par l’intervention d’agents de maintenance de la SNCF qui ont averti la gendarmerie, ce qui aurait mis en fuite les potentiels incendiaires. La nuit, les trains s’arrêtent mais les équipes techniques prennent le relais pour effectuer les contrôles, l’entretien et la réparation des voies, d’où ce repérage providentiel des camionnettes suspectes. La SNCF est cependant restée très discrète sur le mode opératoire des dégradations, afin visiblement de ne pas gêner l’enquête judiciaire qui débute. Impossible également d’obtenir des précisions sur la manière dont étaient sécurisés les postes de signalisation qui ont été endommagés.

Gigantesque désorganisation

Résultat de cette opération visiblement concertée, une gigantesque dé