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Salon du Bourget : une entreprise israélienne demande réparation en justice après la fermeture de son stand

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Spécialisé dans l’électronique de défense, le groupe Rafael Systems va porter plainte contre l’interdiction d’exposer qui lui a été signifiée.
Shlomo Toaff, vice-président de Rafael Systems, s'adresse aux journalistes ce mardi 16 juin au salon du Bourget. (Benoit Tessier/REUTERS)
publié le 17 juin 2025 à 18h15

«Tu as vu c’est ici qu’ils ont fermé les stands.» Le propos revient régulièrement parmi les visiteurs du Hall 3 au 55e salon aéronautique du Bourget. Quatre stands y sont entourés d’une palissade de bois depuis que le gouvernement français a considéré que les matériels d’armement commercialisés par Elbit Systems, Israel Aerospace Industries, Rafael Systems et UVision ne pouvaient être exposés, étant donné la situation à Gaza. Devant le refus des entreprises concernées, celles-ci ont été cloisonnées, dans la nuit de dimanche à lundi, par de hautes palissades de bois.

Ce mardi 17 juin au matin, un dirigeant de Rafael a indiqué à Libération son intention de lancer une action en justice afin d’obtenir réparation du préjudice commercial lié à cette fermeture et aux frais engagés pour la présence au salon. «Les autres exposants français ou d’autres nationalités sont autorisés à présenter leur matériel et ensuite où est-il utilisé ?», a fait valoir Shlomo Toaff, vice-président de Rafael.

L’ambassade d’Israël dément le Quai d’Orsay

Un étrange ballet s’est donc improvisé mardi devant le stand du ministère israélien de la Défense,