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Libération
Interview

«Si SFR est racheté par Bouygues, Orange et Free, la casse sociale sera monstrueuse»

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Le délégué syndical Unsa Abdelkader Choukrane estime que même si l’offre des trois opérteurs a été rejetée par Altice, ce n’est que le début des négociations. Il plaide pour un repreneur qui pérennise le plus d’emplois, même s’il n’est pas français.

Une manifestation pour dénoncer des licenciements à SFR devant les locaux du groupe Altice, en avril 2021 à Paris. (Villette Pierrick/Villette Pierrick/ABACA)
Publié le 15/10/2025 à 18h55

La «pire solution» : c’est ainsi qu’Abdelkader Choukrane, délégué syndical central Unsa de SFR, qualifie l’offre conjointe déposée par les trois opérateurs français Bouygues, Free et Orange mardi 14 octobre au soir pour le rachat de SFR. L’offre de 17 milliards d’euros a été «immédiatement rejetée» ce mercredi 15 octobre par Altice France, la maison mère du deuxième acteur français des télécoms. Mais «c’est seulement le début des négociations», estime le représentant de l’organisation syndicale majoritaire chez SFR, qui craint «une destruction massive des emplois» en cas de rachat à la découpe par les trois opérateurs concurrents.

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