Deux nouveaux établissements publics sont visés par des plaintes pour «prêt illicite de main-d’œuvre» et «marchandage». Les plaignants dénoncent le recours abusif de ces institutions à des prestataires externalisés.

Le succès annoncé de la journée de grèves et manifestations traduit un mécontentement bien réel. S’ils veulent éviter la crise sociale, Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu ne pourront se borner à faire le dos rond.

Les représentants des PME et des commerçants et artisans ont pris leurs distances avec la proposition du chef d’entreprise en cas de hausse d’impôts, tandis que des voix patronales s’élèvent pour soutenir l’idée d’une contribution.

Abrogation de la réforme des retraites, taxe Zucman, détricotage du budget Bayrou… A la veille d’une journée de mobilisation qui s’annonce très suivie, la syndicaliste expose à «Libération» les ambitions de son organisation.

Une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale se tient ce jeudi, huit jours après Bloquons tout. Secteur par secteur, «Libé» fait le point sur les grèves et les actions prévues.

Les organisations syndicales appellent à faire grève et manifester jeudi 18 septembre, pour contester des mesures budgétaires «brutales» annoncées cet été et que le nouveau Premier ministre n’a pour l’heure pas écartées.

Avant la mobilisation du 18 septembre, les représentants syndicaux reçus par le Premier ministre lui ont rappelé leurs exigences : abrogation de la réforme des retraites et remise à plat des aides aux entreprises.

Les autorités anticipent une mobilisation plus importante jeudi 18 septembre pour la journée d’action intersyndicale, que lors du mouvement Bloquons tout du 10 septembre.

Le Premier ministre poursuit ce lundi 15 septembre ses consultations avec les représentants d’organisations de salariés - dont la CGT - et de patrons, en vue de l’élaboration du budget 2026.

Dans leur livre-enquête, Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre estiment à 270 milliards d’euros annuels le montant du coup de pouce versé aux entreprises. Ils expliquent à «Libération» les conséquences de cet emballement, alors que l’Eta

Le patron des patrons a prêché pour sa paroisse ce samedi 13 septembre dans un entretien au «Parisien» quelques jours après la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon.

Applaudie par les syndicats de salariés mais honnie par les organisations patronales, la décision de la Cour de cassation sur la possibilité de reporter ses congés en cas d’arrêt maladie soulève plusieurs questions.

Le nouveau Premier ministre a commencé à recevoir les partenaires sociaux. Les consultations doivent continuer en début de semaine prochaine.

A Vergèze, dans le Gard, l’intersyndicale de cette usine, principal fournisseur de Perrier, a paralysé son site ce vendredi 12 septembre, pour protester contre le projet de fermeture et faire pression sur le propriétaire Owens-Illinois.

Faute d’interlocuteur au gouvernement, le syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA) annonce reprogrammer sa mobilisation du 7 au 9 octobre.

A une semaine d’une journée de mobilisation intersyndicale, la CFDT indique qu’elle ne participera pas à un nouveau «conclave» et demande la suspension de la réforme de 2023.

Le décret sur le durcissement de l’aide médicale d’Etat a été retiré ce jeudi 11 septembre de l’ordre du jour du conseil de la Caisse nationale de l’assurance maladie.

Le syndicat, qui semblait prêt à avaler les 64 ans à condition d’une reconnaissance collective de la pénibilité, durcit le ton au moment où Sébastien Lecornu envisage de rouvrir le dossier.

La justice opère ce mercredi 10 septembre un revirement de jurisprudence, au moment où la France est sommée par la Commission européenne de se mettre en conformité avec le droit de l’UE.

Entre Matignon et les blocages, la France présente un double visage ce mercredi. La méthode Lecornu, qui promet «une rupture», parviendra-t-elle à les réunir après l’échec de Bayrou ?

Toute la matinée ce mercredi 10 septembre, des centaines de jeunes ont tenté de paralyser la capitale pour dénoncer la politique du gouvernement et d’Emmanuel Macron. Sans succès : les blocages n’ont été que très éphémères.

Matinée chahutée dans la métropole nantaise, où manifestants et forces de l’ordre ont passé leur temps à se courir après, de rond-point en rond-point. A midi, des milliers de participants convergeaient vers le centre-ville.

Si nul ne sait quelle sera l’ampleur de la mobilisation ce mercredi 10 septembre, une chose est sûre : elle est le signe d’une lassitude générale des Français depuis la dissolution ratée d’Emmanuel Macron.

Cantines solidaires, garderies militantes, caisses de grèves… Pour que le plus grand nombre puisse se mobiliser le 10 septembre, à Montreuil, habitants et militants s’organisent.

Si l’idée de supprimer deux jours fériés semble enterrée pour le moment, la menace d’une réforme de l’assurance chômage n’est pas écartée.

Parti des réseaux sociaux, le mouvement «Bloquons tout» est difficile à cerner. Alors que plusieurs syndicats ont appelé à se joindre à la grève mercredi, «Libé» fait le point sur ce qu’on sait aujourd’hui des possibles actions.

A Saint-Denis, comme partout en France, des citoyens s’organisent et cherchent à élargir le mouvement de mercredi. Sans vraiment savoir s’ils seront nombreux à se mobiliser.

Même si elles n’en sont pas à l’initiative, les organisations de salariés sont les seules à pouvoir donner la possibilité de faire grève mercredi.

Les AG se multiplient dans les facs afin de préparer des actions pour mercredi 10 septembre. Nombre d’étudiants, mobilisés de longue date contre la précarité ou en faveur de Gaza, pourraient être tentés de se joindre au mouvement.

La prise en main du mouvement par des militants de gauche, pétris par l’héritage des gilets jaunes et l’échec de la mobilisation des retraites, peut le «structurer» mais aussi «freiner son élargissement», selon le chercheur Baptiste Giraud.

Sur Telegram, Facebook ou X, les groupes et boucles de discussion se multiplient pour dessiner des actions et des revendications communes, souvent inspirées de l’héritage des gilets jaunes.

Dans un communiqué commun, CGT-Cheminot, Unsa Ferroviaire et CFDT Cheminots, ont appelé mercredi les salariés à se mobiliser le 18 septembre.

Le troisième syndicat agricole français, qui va manifester ce jeudi 4 septembre à Bruxelles pour s’opposer à l’accord UE-Mercosur, a aussi annoncé son intention de participer aux actions prévues mercredi prochain en France.

Un décret d’application du budget de la Sécu 2025 réduit à 3 smic le plafond jusqu’auquel les employeurs bénéficient d’allègements sur les salaires. Le système représente 80 milliards d’euros de dépenses pour l’Etat.

Les autorités s’attendent à des mobilisations diverses sur tout le territoire, dont l’ampleur reste la principale inconnue, s’agissant d’un «mouvement horizontal où chacun fait ce qu’il veut».

La Fédération des associations générales étudiantes (Fage), principal syndicat étudiant, a publié son baromètre annuel. Il révèle une précarité grandissante chez les étudiants, alors que les frais liés à la scolarité sont en augmentation.

Face aux 44 milliards d’économies souhaitées par Bayrou, le parti d’Olivier Faure propose de diminuer cet effort de moitié et de l’assortir d’un plan de relance de 10 milliards d’euros. «Libération» a interrogé des économistes.

La FNME-CGT annonce une quarantaine de sites bloqués en France ce mardi 2 septembre, notamment à La Courneuve. Et réfléchit à la manière de s’inscrire dans les appels des 10 et 18 septembre.

Pour Marc Lolivier, le délégué général de la Fédération du e-commerce en France et de la vente à distance (Fevad), l’Europe doit agir face à la concurrence déloyale des deux plateformes qui mettent en danger l’économie française.

Une note de la fondation Jean-Jaurès, publiée ce lundi 1er septembre, dessine les caractéristiques du mouvement qui appelle à bloquer le pays le 10 septembre, et qui a été adoubé par les partis de gauche au cours de l’été.