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Libération
Dialogue social

A la veille des législatives, Macron sert la soupe aux syndicats

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Le chef de l’Etat a reçu, ce vendredi, les syndicats représentatifs, sauf la CGT qui a décliné. Ces derniers se sont dits «rassurés» concernant la réforme des retraites qui ne devrait pas débuter avant la rentrée. D’ici là, le Conseil national de la refondation se penchera en priorité sur les questions d’emploi et de pouvoir d’achat.
Lauren Berger (CFDT), Cyril Chabanier (CFTC) et François Hommeril (CFE-CGC) à leur sortie de l'Elysée, vendredi. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 10 juin 2022 à 22h19

A deux jours des législatives, l’Elysée lance une opération séduction un peu trop visible avec les syndicats. Ce vendredi, Emmanuel Macron a reçu à déjeuner Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, Frédéric Souillot, tout nouveau numéro 1 de FO, François Hommeril, président de CFE-CGC, et Cyril Chabanier, président de la CFTC. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a décidé de passer son tour, dénonçant un rendez-vous aux allures de «déjeuner de campagne». Frédéric Souillot de FO ne disait pas le contraire ce vendredi matin, sur BFM Business : «On sent qu’il y a un petit peu de communication.» Avant de se justifier en arguant que les organisations syndicales avaient demandé ce rendez-vous en premier : «On nous l’accorde, on y va.»

Le président de la CFTC, Cyril Chabanier était lui aussi convaincu qu’il fallait y participer. Il prévient : «Les réunions comme celles-ci sont rares, il faut venir. Et si les intentions sont bonnes, on attend de voir les actes.» Plus tôt, le numéro 1 de la CFDT ne s’étai