Un défilé de leaders syndicaux à Matignon. A compter de ce mercredi et jusqu’à vendredi, le Premier ministre, Jean Castex, va recevoir une à une sept organisations syndicales (la CFDT, FO, la CFE-CGC, la CGT, la CFTC, la FSU et l’Unsa). Pour quoi faire ? Avant tout les écouter, assurent les services du Premier ministre, plutôt que de leur annoncer quoi que ce soit. Assurance chômage, retraites, précarité des jeunes… la liste des sujets est aussi fournie que périlleuse, au moment où le gouvernement écrit son propre récit de la période en martelant que l’économie repart à fond la forme, qu’il y a trop d’emplois non pourvus et qu’il faudra, tôt ou tard, travailler plus longtemps pour éponger les déficits.
Avant même de rencontrer Jean Castex, qui sera accompagné de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, et de celui de l’Economie, Bruno Le Maire, les organisations syndicales ont aussi commencé à baliser le terrain depuis quelques jours. Avec des approches quelque peu différentes. Comme d’habitude, la CFDT n’envisage pas de journée d’action ou d’appel à la grève, contrairement à l’intersyndicale réunissant la CGT, FO, Solidaires et la FSU, qui a