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Libération
Reportage

A Nice, des plans de vacances perturbés par la grève des contrôleurs aériens, qui dénoncent «la casse du service public»

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Alors que de nombreux vols vont être annulés ce jeudi 3 juillet dans le sud et à Paris, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, estime les revendications des grévistes «inacceptables».
A Nice, le 21 mars 2025. (Tim de Waele/Getty Images.AFP)
par Mathilde Frénois, correspondante à Nice
publié le 2 juillet 2025 à 19h16

Le panneau d’affichage des vols est au vert derrière la verrière du terminal 2 de l’aéroport de Nice. Ce mercredi 2 juillet après-midi, seuls quelques départs accusent un léger retard, jamais plus d’une heure. Mais jeudi et vendredi, l’écran clignotera davantage que la piste d’atterrissage : un vol sur deux ne sera pas opéré sur la Côte d’Azur, destination la plus perturbée par une grève des contrôleurs avec Bastia et Calvi, en Corse. Ailleurs, les programmes de vols ont été réduits de 30 % à Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari, de 40 % à Paris-Charles-De Gaulle, Paris-Orly et Beauvais.

Deux syndicats minoritaires de contrôleurs aériens, l’UNSA-ICNA et l’Usac-CGT, appellent à la grève à la veille des grands départs en vacances. Les aiguilleurs du ciel dénoncent «la casse d