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Analyse

«A partir de lundi, la Martinique est bloquée» : pourquoi le mouvement contre la vie chère se poursuit malgré un accord sur la baisse des prix ?

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Le collectif à l’origine du mouvement social a promis lors d’un rassemblement ce week-end que l’île sera à nouveau bloquée dans les prochains jours. Ses leaders jugent insuffisant l’accord signé par des élus, l’Etat et la grande distribution la semaine passée.
Les soutiens du RPPRAC mercredi 16 octobre 2024, quelques minutes après la signature d'un accord sur la baisse des prix que l'association n'a pas ratifié. (Philippe Lopez/AFP)
publié le 20 octobre 2024 à 17h15

A peine quelques jours d’accalmie et voilà le retour annoncé des blocages. Le Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéennes (RPPRAC), association à l’origine du mouvement contre la vie chère qui contraint la Martinique à tourner au ralenti depuis près de deux mois, a promis que les barrages allaient lundi 21 octobre reprendre partout sur l’île. Le collectif dénonce l’accord signé la semaine passée entre les élus, la grande distribution et l’Etat et appelle à durcir le mouvement.

Que contient l’accord ?

Après sept tables rondes (auxquelles le RPPRAC a participé), la préfecture, des parlementaires, les distributeurs et grossistes, le Grand port maritime ou encore le transporteur CMA-CGM ont annoncé mercredi la signature d’un «protocole d’objectifs et de moyens de lutte contre la vie chère». Le RPPRAC avait refusé d’apposer sa si