Ils ont trois mois pour y arriver, et pourquoi pas quelques semaines de plus si nécessaire. A compter de ce jeudi 27 février, les représentants syndicaux et patronaux vont se retrouver toutes les semaines pour tenter d’aménager la réforme des retraites de 2023. Trois sujets vont davantage les occuper que les autres : l’âge de départ, la pénibilité, et les inégalités entre les femmes et les hommes. Face aux priorités affichées par les syndicats, le patronat risque d’afficher de sérieuses réticences.
L’âge légal de départ
Toute la concertation tient à la question de savoir qui sera prêt à lâcher quoi sur ce sujet crucial. Les syndicats vont pouvoir ressusciter leur slogan de 2023, derrière lequel avaient défilé des millions de personnes : «64 ans, c’est non !» Celui-ci n’a «pas pris une ride», selon la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, dont la «première priorité» est «d’obtenir un bougé sur l’âge légal». Formule suggérant