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Concertation

«Conclave» sur les retraites : entre syndicats et patronat, 3 mois pour 3 grands chantiers

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A compter de ce jeudi, les acteurs sociaux ont trois mois pour voir s’ils peuvent s’entendre sur une manière d’améliorer la réforme des retraites de 2023, sans dégrader son rendement.
A Nice, en 2023 pendant une mobilisation contre la réforme des retraites. (Laurent Carré/Libération)
par Frantz Durupt et Manon Roche
publié le 19 février 2025 à 20h48
(mis à jour le 26 février 2025 à 21h45)

Ils ont trois mois pour y arriver, et pourquoi pas quelques semaines de plus si nécessaire. A compter de ce jeudi 27 février, les représentants syndicaux et patronaux vont se retrouver toutes les semaines pour tenter d’aménager la réforme des retraites de 2023. Trois sujets vont davantage les occuper que les autres : l’âge de départ, la pénibilité, et les inégalités entre les femmes et les hommes. Face aux priorités affichées par les syndicats, le patronat risque d’afficher de sérieuses réticences.

L’âge légal de départ

Toute la concertation tient à la question de savoir qui sera prêt à lâcher quoi sur ce sujet crucial. Les syndicats vont pouvoir ressusciter leur slogan de 2023, derrière lequel avaient défilé des millions de personnes : «64 ans, c’est non !» Celui-ci n’a «pas pris une ride», selon la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, dont la «première priorité» est «d’obtenir un bougé sur l’âge légal». Formule suggérant