Menu
Libération
Les intellos dans la rue

Annie Ernaux appelle à participer à la marche contre la vie chère du 16 octobre

Une soixantaine de personnalités dont Pierre Lemaître, Edouard Louis, Yvan Le Bolloc’h ou le philosophe Didier Eribon signent avec la prix Nobel de littérature une tribune dimanche dénonçant «l’extrême-marché» et l’extrême droite.
Dans un supermarché de Nice, en août 2022. (Eric Gaillard/Reuters)
publié le 9 octobre 2022 à 11h45

La prix Nobel de littérature Annie Ernaux, ainsi qu’une soixantaine de personnalités de tous horizons, appellent à participer à la marche du 16 octobre contre la vie chère initiée par des partis et organisations de gauche.

«Face à l’extrême-marché qui corrompt tout, face à l’extrême droite qui tire parti de la désolation pour avancer ses pions racistes, sexistes et liberticides, nous appelons à unir nos forces dans la rue et à marcher ensemble», écrivent les signataires du texte publié par le Journal du Dimanche.

«Personnalités engagées, du monde de la culture, des sciences, des mouvements sociaux, que nous soyons anticapitalistes, communistes, écologistes, insoumis, socialistes, nous marcherons le 16 octobre prochain à Paris, contre la vie chère et l’inaction climatique», ajoutent-ils.

Parmi les participants à cette tribune figurent donc Annie Ernaux, récompensée cette semaine du Nobel, ainsi que d’autres écrivains (Laurent Binet, Eric Vuillard, Pierre Lemaître, Edouard Louis…), des cinéastes et comédiens (Liliane Rovère, Eva Darlan, Yvan Le Bolloc’h…), le philosophe Didier Eribon, ou encore l’avocate et ancienne candidate LFI aux législatives Caroline Mecary.

Affirmant notamment qu’Emmanuel Macron «se saisit de l’inflation pour creuser les écarts de richesse, pour doper les revenus du capital, au détriment du reste», les signataires exhortent donc à «un sursaut populaire pour résister aux régressions et rouvrir un destin collectif fait de justice, de solidarité et de responsabilité écologique».

Cette marche du 16 octobre à Paris doit rassembler La France insoumise, le PS, EE-LV, et d’autres organisations de gauche, mais pas encore à ce stade les communistes ni les syndicats.