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Interview

Appel aux Français pour sauver Duralex : «On a réveillé la marque, maintenant il faut la pérenniser»

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La verrerie du Loiret veut lever, à partir de ce lundi, jusqu’à 5 millions d’euros auprès des particuliers. Pour le directeur général François Marciano, la modernisation de l’usine est nécessaire à la survie de l’entreprise et de ses 240 emplois.

Duralex, le célèbre verrier de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), fait appel aux Français pour lever 5 millions d’euros. (Benoit Tessier/REUTERS)
Publié aujourd'hui à 14h50

Un an après sa reprise en société coopérative et participative (Scop) et la relance des ventes, Duralex, le célèbre verrier de La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), fait appel aux Français pour lever 5 millions d’euros. Le but : pouvoir investir dans les équipements du site et pérenniser définitivement la marque d’ici 2027. François Marciano détaille à Libération l’opération de crowdfunding qui s’ouvre le 3 novembre sur la plateforme Lita, sur laquelle il sera possible d’investir dès 100 euros.

Duralex s’est relancée grâce à l’investissement de 150 de ses ouvriers il y a un an, ça n’a pas suffi ?

Lorsqu’on a repris l’usine en Scop à l’issue du projet industriel le 1er août 2024, il n’y avait eu aucun investissement depuis trente ans. Les machines étaient plus que vieillissantes, nous n’avions pas d’eau potable et pas de raccord à l’assainissement. On repartait d’une page blanche. Une vingtaine de jours après avoir repris l’usine, nous n’avions pu envoyer qu’un seul colis. Il fallait payer les salaires, les matières pre