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ArcelorMittal : le gouvernement prié de ferrailler pour préserver les emplois

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Alors que le groupe prévoit 636 suppressions de postes en France, dont 295 pour le site de Dunkerque, syndicats et élus locaux appellent Matignon à trouver une solution rapide.

Les salariés d'ArcelorMittal étaient en tête du cortège du 1er Mai à Dunkerque (Nord). (Stephane Dubromel/Hans Lucas pour Liberation)
Par
Athénaïs Cornette
Damien Dole
Journaliste - Economie
Laure Equy
photo Stéphane Dubromel. Hans Lucas
Publié le 02/05/2025 à 21h09

La gauche aux hauts-fourneaux. La secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, les trois candidats au congrès du Parti socialiste, Olivier Faure, Boris Vallaud et Nicolas Mayer-Rossignol, et le député de la Somme François Ruffin ont fait, pour le 1er Mai, cortège commun jeudi à Dunkerque pour ériger en emblème de la contestation sociale le site d‘ArcelorMittal : le 23 avril, le géant de la sidérurgie (1,34 milliard d‘euros de bénéfice net en 2024, + 45 % sur un an) a annoncé la suppression de 636 postes sur sept de ses usines françaises. Des élus insoumis, dont la présidente de la commission des affaires économiques de l‘Assemblée, Aurélie Trouvé, ont aussi défilé pour dire leur crainte que «Macron [trahisse] Dunkerque comme Sarkozy a trahi Gandrange, comme Hollande a trahi Florange».

Et l‘exécutif… au boulot ? Mis sous pression, il n’échappe pas au procès en impuissance. «Le gouvernement fait preuve de lâcheté, il n’est pas proactif, il n’y a pas eu de réunion d‘urgence avec ArcelorMittal et les élus l