Début du chantier. Le cabinet du ministre du Travail, Olivier Dussopt, a échangé en visioconférence jeudi et vendredi avec chacune des huit organisations syndicales et patronales au sujet du projet de loi Travail, avant de le leur envoyer, tard dans la soirée. Avec seulement cinq articles, le premier texte soumis au Conseil des ministres le 7 septembre et au menu du Parlement en octobre ne se révèle pas très copieux.
Objectif affiché ? Le plein-emploi (5 % de la population active, soit deux points de moins qu’actuellement). Selon le projet de loi, que Libération a pu consulter, il est «accessible si l’on prend sans tarder des mesures visant à améliorer le fonctionnement du marché du travail». La «première série de mesures» déclinées dans le projet tend en ce sens, avec une partie formation et la poursuite du serrage de vis sur l’assurance-chômage.
Règles d’indemnisation prolongées jusqu’à fin 2023
La réforme de la validation des acquis de l’expérience (VAE), assez consensuelle, a occupé une bonne partie de la discussion avec les syndicats. L’article 4 du projet de loi élargit cette voie d’accès notamment «en autorisant les proches aidants à faire valoir les compétences acquises dans la prise en charge de la dépendance ou de la fin de vie d’un membre de la famille», ou encore en «simplifiant certaines procé