Leur mouvement a payé. Les salariés en grève du Mont-Saint-Michel, mobilisés depuis le 26 décembre, ont achevé leur mouvement ce week-end après qu’un protocole d’accord de fin de grève a été signé samedi 13 janvier. Selon un communiqué signé par la CGT, la CFDT et Sud, «ce protocole a été obtenu après dix jours de grève et de trois rounds de négociations et alors que lundi dernier les agents avaient décidé de faire grève tous les samedis jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues». Les organisations précisent que l’accord a été «validé par l’assemblée générale des agents de l’abbaye et accepté par la direction du Centre des Monuments Nationaux (CMN)».
Grève à l’abbaye du Mont-Saint-Michel : Les agents enfin entendus !
— CGT CMN (@snmh_cgt) January 14, 2024
Samedi 13 janvier, un protocole d’accord de fin de grève validé par les agents en assemblée générale et signé. Apres dix jours de grève pour les #Emplois , les #Salaires et les #ConditionsDeTravail pic.twitter.com/iULXS5bzjp
L’accord prévoit «le maintien et le remplacement de tous les agents», mais aussi la création de deux postes (un en boutique et un d’agent technique) au sein du monument aux trois millions de visiteurs annuels. Il acte aussi que les contrats à durée déterminée soient «sur le temps du besoin et non plus du mois le mois», ouvre des perspectives de revalorisation de rémunération et diverses améliorations des conditions de travail.
Les salariés en grève dénonçaient «l’insuffisance des effectifs» face à «l’accroissement de la fréquentation et de l’activité». Durant leur mouvement, la célèbre abbaye a oscillé entre des périodes de fermeture et d’ouverture gratuite pendant presque toutes les vacances de Noël. Selon les chiffres du centre des monuments nationaux (CMN), 2 500 visiteurs sont entrés dans l’abbaye - qui est ouverte gratuitement du fait du mouvement social - en moyenne pendant les vacances, contre 4 000 habituellement pendant cette période.