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Avec 400 plans sociaux depuis septembre 2023, la CGT dénonce une «désindustrialisation organisée»

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Lors d’une conférence de presse donnée ce mardi 27 mai, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a dévoilé une mise à jour du nombre de plans sociaux et emplois menacés ou supprimés.
Sophie Binet au QG de la CGT, le 11 avril 2025 à Paris. (Cha Gonzalez/Libération)
par Célia Merckens
publié le 27 mai 2025 à 21h25

Il y a un an, la CGT publiait sa première carte de France des plans de licenciements. Ce mardi 27 mai, la CGT l’a mise à jour et en comptabilise désormais près de 400 depuis 2024, soit environ 200 000 emplois en danger, menacés ou supprimés. «Nous, nous ne parlons pas de plans sociaux. Il n’y a rien de social à ce que nous sommes en train de vivre», proteste Serge Allègre, secrétaire fédéral de la CGT Chimie (Fnic). Face à ce constat, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, à l’occasion d’une conférence de presse, se désole, comme lors de son débat avec Emmanuel Macron le 13 mai : «Nous n’avons toujours aucune réponse à nos alertes.»

La cégétiste et les délégués de différents secteurs de l’industrie ont exposé leur bilan, accusant notamment le gouvernement de mener «une politique d’austérité» et une «désindustrialisation organisée». Aux voix présentes en tribune s’est ajoutée celle de Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et candidat au premier tour du Congrès du Parti socialiste, ven