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Interview

Bernard Thibault : «Les JO de Paris ont démontré qu’on peut faire baisser l’accidentologie dans le BTP»

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JO Paris 2024dossier
L’ancien secrétaire général de la CGT revient sur le suivi social des différents chantiers réalisés pour la compétition, dont il avait la charge via la présidence d’un comité dédié. Malgré certaines insuffisances, il se réjouit d’avancées inédites observées pour Paris 2024.
Bernard Thibault à Draveil (Essonne) mardi 23 juillet. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 24 juillet 2024 à 7h39

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Ancien secrétaire général de la CGT (1999-2013), Bernard Thibault (1) est aussi le coprésident du Comité de suivi de la charte sociale des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, signée en 2018 par l’ensemble des syndicats de salariés et mouvements patronaux représentatifs. Une démarche inédite pour un événement de ce genre, dont l’ancien membre du conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail tire un bilan positif. Tout en soulignant que certains sujets ont été durement discutés, sans obtenir systématiquement satisfaction – à l’image du conflit opposant intermittents du spectacle et organisateurs de la compétition au sujet de la cérémonie d’ouverture, qu’il suit de près.

Pour ces JO, 70 chantiers ont mobilisé près de 30 000 salariés sur six ans. Quel est le bilan social de ce chantier monumental ?

La sécurité a été érigée comme une des priorités dans l’organisation des chantiers par la Solideo, la structure de supervision, avec des consignes très précises auprès des entreprises qui avaient les marchés. On a eu 181 accidents du travail dont