Pour protéger les retraités et les entreprises, il existe toujours une union possible entre les différents groupes de l’Assemblée nationale. C’est du moins ce que laisse penser le deuxième jour d’examen du projet de loi de finances (PLF) en commission des finances, dont les votes font office de baromètre des rapports de force avant le début des débats en séance vendredi, à partir de la copie initiale du gouvernement.
Ainsi une majorité a été trouvée pour adopter divers amendements, mardi 21 octobre : l’abandon de la hausse de la fiscalité sur les biocarburants E85 et B100 ; la transformation de «la niche Coluche» qui incite à faire des dons aux associations d’aide aux plus démunis, en crédit d’impôt ; des avantages fiscaux pour favoriser la transmission des exploitations agricoles entre générations, l’imposition sur les bénéfices réellement réalisés en France des multinationales dont le chiffre d’affaires mondial dépasse 100 millions d’euros.
Abandon du forfait de 2 000 euros
Mais c’est sur la suppression de la troisième niche fiscale de l’Etat (5,3 milliards d’euros par an) que le gouvernement a subi son plus