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Reportage

32 heures : chez LDLC, «l’équation magique» du bien-être au boulot

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La société de vente de matériel informatique installée près de Lyon a mis en place la semaine de quatre jours fin janvier. Une réussite tant pour les salariés, qui disposent de plus de temps libre, que pour l’entreprise, florissante.
Jonathan Lachot, superviseur des relations clients de LDLC, à Limonest (Rhône), le 26 juillet. (Bruno Amsellem/Libération)
par Frantz Durupt et photos Bruno Amsellem
publié le 22 août 2021 à 20h28

Evitez de solliciter Laurent de la Clergerie pour un rendez-vous le mardi : normalement, c’est son jour de repos, même s’il affirme qu’en général il l’occupe en travaillant. Pour cette raison – et aussi parce que ça nous arrangeait un peu – on a rencontré le PDG de LDLC et plusieurs de ses salariés un lundi, à Limonest, dans la banlieue de Lyon, au siège de cette florissante société de vente de matériel informatique en ligne que Laurent de la Clergerie a fondée en 1996. Avec ses chaises longues dans les couloirs, son réfectoire couvert d’un toit végétalisé et, accroché au mur de l’espace de coworking, un cadre rempli de mots comme «autonome», «bonheur», «épanouissement» ou encore «performance», le bâtiment flambant neuf se donne des airs de campus à l’américaine. Au risque d’apparaître comme une vitrine, le lieu est dépeuplé en cette fin juillet : c’est bien sûr en raison des vacances et du télétravail, encore majoritaire. Mais aussi parce que bien des gens profitent de leur troisième jour de repos hebdomadaire.

La bascule remonte au 25 janvier, date d’entrée en vigueur d’un accord d’entreprise signé avec les syndicats pour «une durée indéterminée». Depuis, la règle chez LDLC est de travailler quatre jours par semaine au rythme de 8 heures par jour, au siège comme dans les entrepôts logistiques, chez les cadres comme chez l