Chaque matin depuis son entrée chez Stellantis – issu de la fusion entre Fiat-Chrysler et PSA – il y a trente-six ans, Sylvie a le même rituel. Son réveil sonne à 3 h 45. Elle prend son petit-déjeuner, file sous la douche, fume une cigarette, puis ne fait rien pendant vingt minutes. Hors de question pour elle de ne pas prendre son temps avant son embauche à 5h15, elle «court déjà assez au travail». «Plus que demain et je vais pouvoir me reposer pendant trois semaines», sourit l’opératrice, jeudi 9 octobre, en tirant sur son mégot devant l’usine de Poissy (Yvelines).
Reportage 
Chômage partiel à l’usine Stellantis de Poissy : «Ils incitent les gens à partir»
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Alors que le site des Yvelines s’apprête à fermer pour trois semaines lundi 13 octobre, les ouvriers au repos forcé craignent la fermeture définitive. Si le groupe automobile dément, la possible implantation du PSG dans la zone industrielle alimente cette peur.
Lors de la manifestation contre le gouvernement et les mesures d'austérité, à Paris, le 2 octobre 2025. (Benoit Tessier/REUTERS)
ParMargo Magny
Publié le 12/10/2025 à 7h15
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