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Dialogue social

«Conclave» sur les retraites : malgré l’échec redouté, une méthode saluée

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En nommant un «tiers de confiance» pour superviser les négociations, qui s’achèvent lundi, François Bayrou a donné plus de poids aux syndicats, perturbant les habitudes patronales.
Le 17 juin à Paris, lors de l’avant-dernier jour de réunion du «conclave» des retraites entre la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC, le Medef et la CPME. (Albert Facelly/Libération)
publié le 23 juin 2025 à 7h00

Les protagonistes du «conclave» sur les retraites, qui se retrouveront ce lundi 23 juin pour une 18e séance de discussions, devraient au moins s’entendre sur une chose : accord ou pas, il est temps que ça s’arrête. L’enjeu est assez simple : il s’agira de voir si trois syndicats de salariés (CFDT, CFE-CGC et CFTC), qui n’exigent plus un retour sur l’âge légal de 64 ans, peuvent attirer les deux organisations patronales (Medef et CPME) sur leurs positions quant à la prise en compte de la pénibilité et l’âge de départ à la retraite sans décote (actuellement 67 ans). Les chances d’une issue positive sont maigres, mais pas inexistantes, ou bien le rendez-vous n’aurait tout simplement pas lieu. Après avoir laissé planer la menace de le boycotter, le Medef devrait être présent, ne serait-ce que pour ne pas endosser seul un échec des négociations.

S’il n’y a pas d’accord ce lundi, que restera-t-il des quatre mois qu’aura duré cette délégation paritaire permanente – le nom officiel du «conclave» ? Tout ne finira pas forcément à la poubelle. Des idées ont été disséminées dans l’atmosphère, qui pourraient être reprises par