«Notre travail, mené de concert avec le gouvernement a porté ses fruits», souffle Patrick Martin, du Medef, sur X. «Une absurdité en cours d’être [enfin] corrigée», exulte François Asselin (CPME) sur le même réseau social. Pourquoi donc les présidents des deux principales organisations patronales françaises se réjouissent-ils ainsi ? C’est le gouvernement qui leur a fait plaisir, en ayant visiblement trouvé une voie de passage pour limiter – à défaut d’annuler – les effets d’un spectaculaire revirement de jurisprudence opéré en septembre dernier par la Cour de cassation sur l’acquisition de congés payés durant les périodes d’arrêt maladie. Ce qui se traduit par un amendement déposé ce vendredi au sein d’un projet de loi d’adaptation au droit de l’Union européenne. Avant de poursuivre la lecture, retenez l’information essentielle : désormais, si vous êtes arrêté pour une maladie d’origine non professionnelle, vous continuez à acquérir des congés payés. Si l’amendement du gouvernement est adopté en l’état, vous acquerrez quatre semaines au maximum dans une année, soit une semaine de moins que le droit français.
Sueurs froides patronales
Pour résumer très rapidement l’enjeu si vous avez raté le débu