«Maintenant, c’est travaille et tais-toi», martèle Asdine Aissiou, secrétaire général de la CGT à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Le ton de la voix du syndicaliste traduit son ras-le-bol. Tout de noir vêtu, il contraste avec le gros ballon rouge vif de la CGT Assistance Publique-Hôpitaux de Paris à ses côtés. Gaëlle, elle, n’est pas directement concernée par le niveau des salaires. Pourtant, autour d’elle, l’étudiante en théâtre constate tous les jours un effritement du pouvoir d’achat, et c’est pourquoi elle est venue manifester : «Je vois partout autour de moi que c’est la galère, regrette-t-elle. Des gens de mon entourage sont maintenant obligés de frauder le métro car les prix augmentent de plus en plus, mais pas les salaires.»
Analyse
Selon la CGT, 20 000 personnes se sont rassemblées sur la place d’Italie à Paris (XIIIe arrondissement) vendredi 13 octobre à 14 heures, avant de s’élancer en direction de la place Vauban (VIIe arrondissement). A l’échelle nationale,