Après l’annonce de la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, le portable de Bernard Cohen-Hadad, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) Ile-de-France, n’a pas arrêté de sonner. «Les entrepreneurs sont inquiets, ils n’aiment pas les politiques de stop-and-go», lâche le responsable patronal, qui se dit «sidéré». A la CPME, on parle même d’ascenseur émotionnel.
Trois jours avant le départ de l’éphémère Premier ministre, la confédération criait victoire trop vite. Elle se réjouissait «que le gouvernement ait entendu la voix des entrepreneurs en annonçant une nouvelle baisse de la contribution sur la valeur ajoutée des ent