Un «nouveau pacte de la vie au travail», c’est ce dont syndicats et patronat sont censés accoucher d’ici la fin mars afin de concrétiser une formule lancée par le président de la République, Emmanuel Macron, au printemps 2023 pour tenter d’éteindre la colère suscitée par la réforme des retraites. Les discussions ont démarré en janvier avec un premier cycle de réunions consacrées à poser des diagnostics sur les sujets qui seront au cœur de l’accord actuellement négocié : l’emploi des salariés les plus expérimentés (dits «seniors»), les parcours professionnels et la pénibilité, et le compte épargne temps universel (Cetu). Après un mois de février passé à poser sur la table les revendications des uns et des autres, les parties prenantes vont désormais tenter d’écrire un accord qui satisfasse une majorité d’entre elles. L’exécutif est ensuite censé transcrire dans la loi ce qui nécessitera de l’être, dès lors que cela n’augmente pas la dépense publique.
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Un accord peut-il être trouvé ? Et si oui, aura-t-il un quelconque effet dans la vie des salariés français alors que s’expriment de nombreuses difficultés liées à la place du travail dans leur vie ? Bien malin qui saurait le dire aujourd’hui, mais à ce stade, des positions inconciliables ont déjà été exprimées. Rétif à toute mesure contraignante envers les emplo